Résumé:
Le mécanisme d’action antimicrobien des huiles essentielles d’origan et de girofle est étudié simultanément chez un germe à Gram négatif (E.coli), un germe à Gram positif (B.subtilis) et chez les mycobactéries (Mycobacéérium phlei et Mycobacterium fortuitum). Cette activité est comparée à celle des composés majoritaires des huiles essentielles de nature phénolique (thymol, eugénol et carvacrol). Par des méthodes biochimiques et par microscopie électronique à balayage, nous avons montré que les huiles essentielles de girofle et d’origan agissent principalement grâce à leurs constituants majoritaires phénoliques (eugénol, thymol et carvacrol) en provoquant des altérations des parois et des membranes des trois types bactériens étudiés. Ce travail permet aussi d’envisager la valorisation des HE et de leurs composés majoritaires de nature phénoliques en tant qu’agent de lyse des différents types cellulaires.